Le Monde d’Après c’est un peu comme le Monde d’Avant, mais après. Et avec une compilation I Love LH, comme avant. Sauf que les titres ont été collectés durant le Monde du Pendant, celui du confinement, où le présent était très présent. Avant, Pendant, Après. Passé, Présent, Futur. Pas facile de s’y retrouver dans cette conjugaison temporelle. Mais ce n’est pas le sujet. Enfin, ce n’est pas tout à fait le sujet. Une compilation I Love LH, donc, réalisée par (et avec) Superlove qui déborde d’amour pour tout, toutes et tous mais surtout pour Le Havre et sa scène talentueuse, foisonnante et éclectique. Tellement talentueuse, foisonnante et éclectique qu’il a fallu faire une double compilation. C’est dire. De la pop à l’électro, en passant par la chanson et le rock, les artistes havrais.e.s nous donnent la mesure dans ce temps hors du temps.1 2 3 4...On respire, on écoute, on se déconfine l’esprit. Et on en profite pour être solidaire. Car si pendant le Pendant certain.e.s faisaient du pain, d’autres ne pouvaient pas en manger. Et cela n’est pas tolérable. Ni Avant, ni Pendant, ni Après.
La compilation est disponible sur soundcloud. Pour celles et ceux qui souhaitent la télécharger, le prix est libre, sous la forme d'un don via le site helloasso. Superlove reversera les recettes de la compilation au Secours Populaire.
Bonne écoute. Superlove (sur vous).
[La première compilation musicale I Love LH a vu le jour en 2008. 7 autres ont suivi, avec encore et toujours cette volonté de détecter et promouvoir la scène musicale havraise. Superlove, nouveau concept d'I Love LH, remet le couvert en 2020. Le confinement nous a fait réfléchir et nous a donné envie de revenir au projet originel de l'association.]
La musique ambiante fait le lien entre les arts, elle se retrouve dans le cinéma, les performances, le théâtre, la danse… C’est dans ce contexte que Accalmie se place, à la croisée des différentes pratiques artistiques. Accalmie est un projet de musique ambiante / IDM / downtempo formé en 2019, composé de Clément Vievard et Victor Baudin, basé au Havre. Accalmie : Moment de calme provisoire, après l'agitation. Une musique atmosphérique, texturée et introspective, composée et interprétée avec des synthétiseurs analogiques, numériques et modulaires. Accalmie explore des paysages sonores et visuels minimalistes et organiques. Un live entre manipulation sonore et improvisation.
Apart c’est l’automne de l’indie punk.
Leurs titres livrent une énergie mélancolique, catchy, teintée de folk et d’emo à l'ancienne (The Hotelier, Into It Over It…). Récemment, le line-up acoustique a évolué vers une sonorité nettement plus électrique avec basse & batterie. Leur premier EP ‘Septembre’ sortira en juillet 2020. Deux premiers extraits sont d'ores et déjà disponibles sur toutes les plateformes de streaming.
"Démarrant la musique par la batterie, Rémi s’intéresse de plus en plus à la musique électronique. Se lançant tout seul, il passe de longues nuits collé à l’écran d’un ordinateur, auquel viendront s’ajouter synthétiseurs et autres joyeusetés plus ou moins bricolées. Il y explore diverses sonorités sombres imprégnées de trip hop, de broken beats, de sons de nature et du quotidien, tordus, modifiés, désirant une atmosphère et une ambiance très visuelle. Timide, Il est poussé à se produire sur scène un peu malgré-lui et en vient depuis quelques temps à s’équiper de synthétiseurs modulaires, d'instruments bricolés, pour s'affranchir peu à peu de l’ordinateur et des samples."
Des voix modifiées comme réincarnées. Le son Dalhia a de quoi surprendre. Aux confluents du hip hop, de la post punk et du rock psyché, la musique électro du duo havrais a quelque chose d'hypnotique, presque mystique. Une alchimie pourtant encore toute jeune : le groupe ne s'est formé que récemment. Depuis 2016, Rachel composait de son côté, cherchant sa voix. Cette autodidacte pleine d'énergie a été rejointe en 2018 par Simon, batteur arrangeur à la rigoureuse formation classique en guitare et trombone à coulisse. Depuis, Dalhia est en pleine éclosion.
disc est le projet de Julien Burel, 1/4 de N U I T, échappé en solo le temps du confinement, mais peut être aussi un peu au delà.
L'idée est simple : créer immédiatement, expérimenter l'instant, sortir de sa zone de confort en invitant des artistes à collaborer avec lui.
Et les rencontres sont multiples : chant en anglais, en français, musique classique, hip hop, folk, vidéastes, bidouilles électroniques, expériences visuelles, etc..
Tous passent dans l'antre de disc et acceptent le jeu du cadavre exquis, du ping pong créatif dont on ne sait jamais quelle forme finale il prendra.
disc est donc un projet solo ET collectif.
Djar One, activiste Hip-Hop depuis une quaizaine d'années, a collaboré avec Keith Hutchinson et Neos graffeurs et street artistes.
Après avoir produit des instrumentales pour des groupes havrais, Djar One fonda il y a 10 ans avec KESTA et SENBEI le groupe le plus funky du Rap français, ACOOSMIK et Pitchcaps. Keith Hutchinson, a commencé le graffiti et le street art dans les années 90' et s'est dirigé par la suite dans l'assemblage et l'art du collage. Néos a une expérience de près de 20 ans dans le graffiti, il choisit de donner une nouvelle direction à son travail avec l’élaboration de portraits à partir de photographies.
"La genèse de l’histoire remonte apparemment à une soirée bien arrosée. De Fixed Up à Asphalt Tuaregs, en passant par Roadrunners et Kitchenmen, François et François n’ont pas fait que démeubler le dernier étage. Ces deux-là ont d’abord noirci une page du Havre. “Nutrisco & extinguo” (“Je nourris et j’éteins”) donc, mais c’est loin d’être tout. "..." Oyez oh yeah! François Premiers inscrit un nouveau chapitre au grand livre havrais de vrai, avec des chansons qui se retrouveront un jour classés au patrimoine mondial du rock ’n’ roll bizarre et hérétique, car tel est notre plaisir".
Vincent Hanon
Cet artiste normand accompagné de sa guitare, prend un réel plaisir à jouer avec la langue française pour exprimer ses ressentis du monde qui l'entoure. Du Métal (Slipknot) à la chanson française (Batlik), du rap à la variété, Tony aime, scrute et pioche dans tout. Peu importe le style, tant que les textes lui parlent, et tant que la beauté des mots et des mélodies sont présentes.
À l'origine Leave Her To Heaven est un duo guitare/violoncelle aux influences indie-folk. Le groupe est né en 2011 après la séparation de Dirge, groupe de post-rock. Avec Love-Toxic, Leave Her To Heaven a opéré sa mue. Moins folk et intimiste, plus rugueux et intense, leur dernier album est le parfait équilibre entre les personnalités des 5 membres du groupe. On retrouve sur Love-Toxic des accents post-rock, folk, indie, des influences venues de chez Nick Cave, The National, Pavement ou encore The Smiths.
Puisant dans certaines rêveries occultes et les cauchemars psychédéliques, les sonorités en phases descendantes, influencées par la lune en gémeaux, produisent des pulsions et des vagues à l’âme teintées de souvenirs déchus ou de frustrations intemporelles. Les émanations se contredisent et s’entrechoquent selon les ondulations de l’esprit, tantôt progressives, tantôt post-punk mais dévoilant parfois un éclair d’optimisme, voir de naïveté ou d’un pic euphorisant. Le miroir d’un cerveau qui se bat en permanence contre lui-même résumerait les éclats musicaux qui oscillent entre 3 et 6 minutes selon l’humeur.
Lumo est un jeune duo havrais, s'adonnant à une Musique Électronique matinée de Dark Techno.
Il est constitué de Thibault, plus connu sous le nom de Jackar, et de Thomas, également membre d'un duo de Bass Music, Plaisirs.
Les deux DJs joignent leurs forces pour faire rugir leurs synthétiseurs et produire des morceaux brutaux mais ciselés.
En ligne de mire, la volonté de faire danser, tout simplement !
Oscillant entre des compositions house techno ou encore acid, c’est un 1er EP d’instrumentaux aux sonorités rap « Bougainstrus » (2014) qui lui permet d’être sélectionné pour le festival We Love Le Havre en 2015. Maison Bougainville compose des musiques électroniques, souvent d’inspiration house et rythmées mais aussi parfois plus lentes, mélodieuses et toujours dans une atmosphère mélancolique .
Son dernier projet « Haliotropisme » tourné vers le bord de mer offre une échappatoire, une parenthèse dans un espace idéal où le temps semble parfois s’être arrêté. Maison Bougainville prépare actuellement un prochain EP dont le titre « Prend Le Facile » fera partie.
Manhattan sur Mer, c'est une carte postale sans destinataire oubliée sur le frigo.
Au dos, une histoire de vacances se fane avec le temps.
Ça parle d'Australie, de New York, de Normandie.
Depuis leur havre, le groupe rêve d'ailleurs, d'avant, en promenant leurs mélodies sur le chemin de la pop romantique dorée par les derniers rayons du soleil. Ils l'appellent "indian summer pop", celle qui résonne when the summer's almost gone.
Manhood est un groupe de rock français originaire du havre, formé en septembre 2011 par Paul Simon (Chant-guitare) et Baptiste Drouet (Guitare). Puis agrandit en 2012 par Nicolas Cornacchini (Batterie) et Yann Lelievre (Basse). En 2020, après une légère absence pour cause professionnelle, le groupe se reforme plus que jamais avec un nouveau membre Matthieu Gaillard (Clavier) Leur EP Brume désormais disponible sur toutes les platerformes, le groupe Manhood souhaite reprendre la route avec un nouvel EP en préparation sur des ecrits qu'ils ont eu le temps de potasser durant cette pause et surtout l'envie de remonter sur scène pour s'exprimer a nouveau. La musique de Manhood se veut à la fois nostalgique par ses textes en francais et aérienne à travers ses sonorités post-rock.
Mezzanine, c’est l’histoire d’une aventure bien française qui a débuté… en Australie. C’est au cours d’un trip de plusieurs mois en Australie que Maxime Liberge trouve l’inspiration pour composer plusieurs chansons à la guitare. Finalement, c’est de retour en France qu’il donne vie à son projet. Le son est retravaillé, bidouillé avec les moyens du bord. Cette pop, aux rythmes syncopés et à la sensibilité à fleur de peau, a plus d’un tour dans son sac.
Projet porté par Nicolas Chaigneau en parallèle de son métier de danseur, Nino chante des mélodies délicates au piano, inspirées de diverses influences : de la musique classique à Supertramp, en passant par Lhasa de Sela.
Depuis 2014, Nino a été repéré comme découverte francophone par les Inrocks Lab, et ses chansons diffusées sur plusieurs radios (France Culture, Radio Néo...). Il s'est produit, en solo ou en groupe, à diverses occasions (Festival WeLoveLH 2015, OuestPark, le 106, le Théâtre des Bains-Douches du Havre...).
"Formé au Havre en 2014, N U I T est composé de quatre producteurs/musiciens amoureux du son juste : « Quand on a la chanson, on essaye de la déstructurer… ». Le désir d’expérimentation est une composante essentielle mais ne trahit jamais la chanson nue qui se trouve toujours derrière.
Suuns, Radiohead ou Archive sont les noms qui réunissent les influences de chacun au sein du groupe. Leur ligne musicale à la fois légère et dense, est une bande son idéale au choix d’un western symphonique, ou d’une exposition de Pierre Soulages. Il y a à la fois des grands espaces et de l’introspection dans leur électro délicate qui frôle le sombre sans jamais oublier de (nous) faire danser."
Olsem, 26 ans, producteur/interprète, originaire du Havre et vivant maintenant à Paris. Il a commencé la musique par le métal/hard rock, il y a à peu près 10 ans. Il est à présent inspiré par des artistes comme Drake, Hamza ou encore Laylow. Il a récemment sorti un projet avec des musiques entièrement produites et écrites pendant le confinement. Il produit aussi principalement pour pre kai ro et a déjà collaboré avec le rappeur français Usky.
Qui se cache derrière ce groupe au nom insolite ? Pourquoi n’y a-t-il pas d’accent sur le E de Yeti ? Ses musiciens ne sont pas analphabètes, non, juste fans de pop et de rock. C’est donc dans un esprit engagé, presque rebelle qu’ils ont choisi de renoncer à une règle élémentaire de français.Le français, c’est la langue principale choisie pour les compositions du groupe qui en compte 12, réparties sur 2 EPs sortis en 2017 et 2019. Ce n’est pas la langue la plus simple à mettre en musique et le choix est assumé. L’anglais n’est pas pour autant boudé et s’accorde admirablement au chant velouté de Flo, comme sur le titre qui a fait l’objet d’un clip, « Wasted ».
Pink Flamingos (d’après le film de John Waters) nait en 2008 et commence à tourner dès 2009 avec seulement une petite démo dans les valises. Onze ans après, et des centaines de concerts au compteur, Pink Flamingos a joué d’Ottawa à Istanbul en restant fidèles à cette idéologie DIY chère au mouvement punk : faire tout soi-même. Musicalement, n’attendez rien que vous auriez déjà entendu ! Une guitare à fond, une basse vrombissante, et une batterie à 200 à l’heure, tout ça est bien sûr au menu, les fans de The Flatliners ou de The Lawrence Armsy retrouveront leurs repères, mais une oreille attentive décèlera également de subtiles touches de classic rock, de pop punk, de reggae et de jazz. Comme un bon cocktail, les mélanges osés et les doses subtiles remportent la mise!
Rachelle & Jackar est un duo de Techno // Dark Disco. A l'origine influencés par le Rock, ils se rencontrent durant leur adolescence, au coeur de la scène de musicale Havraise. Ils se retrouvent en 2020, musicalement et amicalement, donnant vie à ce nouveau projet de musique électronique.
Le régalec, roi des harengs ou ruban de mer est une espèce de poisson pélagique de la famille des régalécidés.
Sa taille maximale n'est pas connue, il mesure en moyenne 5 m, ce qui en fait le plus long des poissons osseux. Il a une répartition cosmopolite, à l'exception des pôles.
On ne sait que peu de choses sur son comportement, l'essentiel des observations ayant été faites sur des spécimens échoués ou agonisants. Mais récemment, des rencontres de hasard avec des robots sous-marins téléguidés ont permis d'ouvrir de nouvelles pistes d'observations.
Découvert en premières parties de Hugh Coltman, Moriarty, Craig Walker ou encore Vandaveer, et après un premier album délicieusement dénommé « The Craft of Love and Other Tales from the Border » (Mars 2010), Shubni revient plus tard avec « Zero K » (Mars 2016) plus protéiforme et aérien que jamais. Tout au long de ce dernier opus, les influences polymorphes du groupe se bousculent sans altérer son originalité. En guise de formule définissant le style Shubni on pourrait imaginer la mélancolie d’un Nick Drake sous amphétamines, combinée aux arpèges hispanisantes d’un Robbie Krieger chevelu, le tout saupoudré de la folie de Mud Flow ou du Pavement période « Brighten the corners ».
C'est au détour d'une reprise du "Hardly Wait" de PJ HARVEY que Gil Lasserre crée SOLID en avril 2020. Tandis que le monde entre en convalescence, ce touche-à-tout fait le point sur plus de vingt ans d'un parcours musical composite. De son Havre natal, il ravive alors ses racines indie rock. La formule est simple, brute : une batterie épaisse, une guitare incisive, une basse mordante. Gil revient à l'essentiel, laisse parler son instinct. Et pose avec "The Calm", hymne sauvage à l'instant présent, sa première pierre à l'édifice.
On ne grandit pas avec les riffs de Nirvana, Alice in Chains ou Soundgarden sans séquelles. The Sinners ne renie pas ces influences mais affirme la couleur… Sa couleur ! L’identité est forte et le trio – composé de Fabien (guitare / chant), Damien (basse), Ulrich (batterie) – balance un rock bien trempé et immédiat. On ne fait pas dans la dentelle même si le mot « subtilité » trouve ici pas mal d’écho. N’était-ce pas l’une des spécificités des groupes de la vague grunge ?
Thomas Drouard est actif sur la scène musicale havraise depuis une vingtaine d'années. Après avoir donné de la voix dans le groupe de metal Shyva au début des années 2000, il se dirige en autodidacte vers la musique électronique. Tout d'abord Trip Hop, sous le nom de Pacifik Kamikaze, il explore ensuite un electro plus dansant avec son projet D.R.E.W. Il fonde ensuite le duo de bass house Plaisirs avec Antoine Boistelle puis plus récemment Lumo, avec Jackar.
Pour cette cinquième participation à la compilation I LOVE LH, il revient à ses premières amours avec le morceau I.S.E.M.O.S., nostalgique et mélancolique.
We Shot First est né en 2014 de la rencontre de 4 musiciens expérimentés et désireux de former un groupe solide et ambitieux. Le groupe est établi depuis peu mais promet déjà un bel avenir pour ceux qui auront entendu leurs premiers enregistrements.
Dès la première écoute, We Shot First sonne définitivement rock et n’est pas sans rappeler d’autres groupes au renom international comme les Foo Fighters ou Audioslave.
À huit ans, l’objectif principal de Juliette Richards est de monter un jour sur scène pour imiter les chanteuses qu'elle passe en boucle dans sa chambre. Dix huit ans plus tard, elle forme son premier projet personnel sous le nom de White Velvet.
Difficile de dire à quelle branche musicale s'accroche White Velvet car l'influence peut aller de Bjork à Andy Shauf en passant par Agnes Obel autant qu’Anna Burch. White Velvet est le commencement d'une aventure nouvelle pour Juliette Richards qui se jette à l'eau pour la première fois sans balise.
Francis présente la réédition «LIMA HOTEL Vol. 2LUXE», 5 titres exclusifs où il nous entraine dans son univers: un style aux fondations hip-hop coloré par des mélodies inspirées de la chanson française. Ce projet sera poussé par un clip à l’esthétique soigné réalisé par Florin de France (Médine, Ninho...), sur le titre fort de la mixtape «Recommencer». Le visuel prend le contre-pied du titre, alors qu’il présente ses excuses et se morfond dans le désespoir, à l’image nous découvrons un personnage schizophrène. Tout semble bien commencer quand l’ambiance change progressivement, Francis joue un tortionnaire habitué à ramener des filles chez lui. Pourtant, sa vision de la réalité est complètement différente : il les aime terriblement et pense ne leur vouloir que du bien.